Stéphane Renault
Comédien
Coïncidence ? À la ville, Stéphane Renault travaille pour une marque de voiture.
Formé, comme Xavier, dans les ateliers de Philippe Vallepin, Stéphane embrasse très tôt la scène, qui devient vite sa plus fidèle compagne et vice-versa.
Comme son idole de toujours, Dalida, avec laquelle il a d’ailleurs entretenu une relation épistolaire de ses 14 ans jusqu’à la mort de l’immense artiste, lui aussi veut mourir fusillé de lasers, devant une salle comble.
Et il le mérite, car sur scène, il a tout d’une grande.
En coulisses, on murmure que sa diction exceptionnelle et son physique flatteur aurait fait dire à Eddie Mitchell : « Heureusement qu’il ne fait pas dans la chanson ce con ! ».
Des projets, Stéphane en a plein son kart à pédale, et quand on lui demande ce qui pourrait bien l’arrêter, il répond avec son naturel si déroutant : « Bein, comme tout le monde, les flics, les stops et les feux tricolores quand ils sont rouges ! »
Une bien belle allégorie de la traversée du plateau, finalement.
Rien que cette année, on l’a vu dans l’école des Femmes, l’Ouest Solitaire, la réunification des 2 Corées et dans le Vercors sauter à l’élastique.
On a aussi pu le voir une ou deux fois au supermarché, mais ça, « ça ne compte pas », nous dit-il avec sa modestie maladive.

