Grégoire se définit volontiers comme un « bon-à-rien touche-à-tout » mais avoue que ça l’agace quand les gens le présentent comme un « touche-à-tout bon en rien ». Cette inconstance se reflète aussi dans sa carrière professionnelle puisque comme le dit sa compagne : « ça sera bientôt plus rapide de faire la liste les métiers qu’il n’a pas exercés »

Grégoire découvre le théâtre au collège avec la désopilante pièce « un mot pour un autre » de Tardieu. S’en suivent 3 ans d’ateliers avec sa professeur de Français, mais devant le peu de succès que ses prestations lui obtiennent auprès des filles, il abandonne les activités artistiques pour essayer de parfaire son corps « difficile » par la pratique de nombreuses activités physiques, comme le fameux « combiné merdique » : saut par la fenêtre de la salle d’histoire et parties de flipper.

Devant les échecs, il se réfugie, brièvement, dans le travail.

Après avoir presqu’aussi bien raté sa vie personnelle que professionnelle, Grégoire se dit : « foutu pour foutu, autant reprendre le théâtre ! ».

C’est tout naturellement qu’il se tourne vers Xavier, qu’il a connu sur les bancs de l’Université.

Comme le dit volontiers le metteur en scène : « c’est toujours un plaisir de travailler avec des comédiens qui ont une mémoire d’éléphant, c’est juste dommage qu’il en ait aussi la gestion corporelle ».

Comme aucune célébrité du théâtre n’en a jamais rien dit, on laissera le mot de la fin à sa fille : « mon papa, c’est le plus grand comédien de la troupe » et de fait, c’est vrai qu’avec son mètre quatre vingt onze, il dépasse Glenn d’un petit centimètre.